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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 12:32

 

La promotion immobilière est désormais encadrée à la faveur du décret exécutif publié au Journal officiel numéro 11. Ce décret fixe les modalités d'octroi de l'agrément pour l'exercice de cette profession ainsi que les modalités de la tenue du tableau national de ces opérateurs. Ainsi, l'exercice de cette profession est soumis à l'obtention préalable d'un agrément, à l'inscription au registre de commerce et au Tableau national des promoteurs immobiliers. A la faveur de ce décret, l'agrément est du seul ressort du ministère de l'Habitat, délivré par la commission d'agrément auprès du ministère. Cette commission impose aux personnes physiques un certain nombre de conditions pour pouvoir postuler à cette profession. Le promoteur immobilier doit avoir l'âge minimum de 25 ans, être de nationalité algérienne, ne pas être frappé d'incapacité ou d'interdiction et justifier avant tout des ressources financières suffisantes à la réalisation des projets. Le promoteur est tenu aussi de contracter une assurance contre les conséquences pécuniaires et justifier de capacités professionnelles en rapport avec l'activité, soit entre autres, un diplôme d'architecture, de construction, de finances. Pour la personne morale, elle doit être de droit algérien, justifier des ressources nécessaires à la réalisation des projets et disposer de locaux à usage commercial adéquats avant de déposer une demande d'agrément. Le décret précise que l'agrément du promoteur immobilier est personnel, révocable, ne pouvant en aucun cas faire l'objet de location. L'inscription au Tableau national est sanctionnée par la délivrance d'une attestation d'inscription qui inscrit de facto l'affiliation du promoteur immobilier au Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière. Le promoteur est tenu de contracter une ou plusieurs assurances contre les conséquences pécuniaires de sa responsabilité civile et professionnelle et respecter dans le cadre de la conception, les règles générales d'aménagement, d'urbanisme et de construction en vigueur. Il est tenu de ne pas abuser de la bonne foi de ses acquéreurs, et de veiller à rechercher des solutions permettant de répondre à une logique de réduction des besoins énergétiques. Dans ce type de projets, la législation impose au promoteur l'utilisation de matériaux de construction de bonne qualité répondant aux normes en vigueur et de satisfaire à l'ensemble des procédures de contrôle de la construction. Le texte mentionne également que le promoteur devra engager, pendant une période de 10 ans, sa responsabilité solidaire avec ses bureaux d'études, entrepreneurs partenaires, sous-traitants et tout autre intervenant, dans le cas où l'édifice périt en tout ou en partie par le fait de vices de construction, y compris pour mauvaise qualité du sol. Ainsi, des sanctions administratives sont prévues à l'encontre du promoteur immobilier ne respectant pas la loi, allant de la suspension provisoire de l'agrément, à son retrait prononcé, voire définitif. Des sanctions pénales, quant à elles, prévoient des amendes allant de 200.000 DA à 2 000.000 DA pouvant être portées au double en cas de récidive, souligne encore le texte.

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 12:12

 

 

http://www.francemondexpress.fr/local/cache-vignettes/L240xH185/arton1384-59335.jpg

 

La France est le premier fournisseur d’équipements et matériels de BTP pour L’Algérie. L’Algérie connait une pression démographique importante, 80% de la population est concentré sur le nord du pays (le littoral) qui représente que 10 % du territoire total.

La majorité de la zone côtière algérienne est une zone sismique. La ville d’Alger et son agglomération concentrent à elles seules 20 % de la population totale du pays. L’Algérie connait un retard en termes d’infrastructures dû à l’arrêt des projets dans les années 90.

Plans de relance
Le gouvernement algérien a mis en oeuvre plusieurs programmes : 
- Le SNAT 2025 (Schéma National du Territoire) 
- Le programme d’investissement publique quinquennal 2004-2009 avec un budget de 180 milliards de dollars. 70 % de ce montant a servi aux développements des infrastructures de base, des logements sociaux et des biens publiques (hôpitaux, écoles, universités….). 
- Le programme quinquennal 2010-1014 : le gouvernement prévoit une enveloppe totale de 286 Milliards de dollars, le budget est essentiellement attribué à l’habitat et aux travaux publics.

Pôles de compétitivité
Le projet du réaménagement du territoire a comme autre objectif la relance des industries algériennes par la création de pôles de compétitivité.

Les autorités algériennes ont identifiés cinq pôles de compétitivité : 
- Alger, Sidi Abdellah-Bouinan : spécialisé dans les technologies avancées et TIC, la biotechnologie alimentaire et la médecine du sport. 
- Oran, Mostaganem, Sidi bel Abbes, Tlemcen : chimie organique, énergie et technologie spéciale et télécommunication 
- Constantine, Annaba, Skikda : biotechnologies, métallurgie-mécanique et pétrochimie. 
- Sétif, Bejaia, Bordj Bou Arreridj : plasturgie, biotechnologie alimentaire et productique. Médéa, Boughezoul, Laghouat : Energie renouvelable, biotechnologie, environnement, Santé, agriculture et alimentation, …. 
- Ouargla, Hassi-Messaoud, Ghardaïa : Pétrochimie, Energie renouvelable, agronomie saharienne.

Le renouvellement et développement des infrastructures routières

Dans le SNAT 2025, 35 millions de dollars sont consacrés au renouvellement des modes de transport. En Algérie 90% des échanges commerciaux utilisent le réseau routier, ce qui explique sa saturation. Le réseau autoroutier est de 120 000 KM et le gouvernement prévoit un linéaire de 13428 Km pour 2014.

L’autoroute EST/OUEST
L’autoroute EST OUEST parcoure 1230 km, des extensions sont prévues ainsi des routes pénétrantes nord et Sud. La 2ème Rocade d’Alger s’étale sur un linéaire de 65 km, elle couvre les voies qui desservent le parc industriel de Rouïba sur 5,5 km et la nouvelle ville de Sidi Abdallah sur 5 km. Le projet traverse 3 wilayas : Alger, Blida et Boumerdès. La 3éme rocade au sud d’Alger, longue de 125 KM, traverse trois wilayas : Tipaza, Blida et Boumerdès. La 4éme rocade est un tronçon intermédiaire de l’autoroute EST/OUEST longue de 300 km elle traverse cinq wilayas : Aïn Defla, Médéa, Bouira, M’sila et Bordj Bou Arreridj. Le budget pour l’équipement de l’autoroute Est Ouest est de 1,32 Milliards d’euros. La réalisation des liaisons autoroutières de Bejaia et de la nouvelle ville de Sidi Abdelah est estimée à 2 milliards d’euros.

L’autoroute des hauts plateaux
Longue de 1230 kilomètres, l’autoroute s’étend de Tébessa (Est du pays) jusqu’à Tlemcen (Ouest du pays), les travaux doivent débuter en 2012. L’installation d’un câble à fibre optique et d’un gazoduc est aussi envisagée. Le coût total est estimé à 11 milliards de dollars.

La grande boucle du sud
Longue de 800 km, elle permettra de désenclaver les grandes villes du sud (Hassi Messaoud, Djelfa, Laghouat, Ghardaïa...)

Le métro d’Alger
Inaugurée en 2011, il comprend une ligne de 10 stations, des extensions à l’est et à l’ouest sont programmées pour 2012, la construction de deux autres lignes est prévue pour 2020, le métro d’Alger comptera alors 40 km pour une quarantaine de stations. La construction d’une ligne de métro est aussi prévue à Oran.

Les tramways
La ligne du tramway d’Alger a été inaugurée en novembre 2011. Elle s’étend sur vingt-trois kilomètres pour trente-six stations. Le montant global du projet est estimé à 356 millions d’euros. En 2020 le tramway d’Alger s’étendra sur 40 kilomètres. 41 tramways ont déjà été commandés pour d’autres villes (Annaba, Sétif, Sidi Bel Abbès, Mostaganem)

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 14:02
Le métro sera étendu aux quartiers ouest de la capitale. L’Entreprise métro d’Alger (EMA) vient de lancer en effet un appel d’offres pour réaliser les études préliminaires et détaillées des extensions vers Chevalley, Dely Ibrahim, Chéraga, Ouled Fayet, El Achour et Draria. Pour soumissionner, les bureaux d’études doivent justifier avoir  « réalisé au cours des dix dernières années au moins trois projets d’études englobant tous les domaines de génie civil, aménagement installation et équipements de système métro, d’une longueur cumulée au minimum de 10 km », selon l’EMA.
 
Dans le cas d’un groupement de bureaux d’études, le chef de file doit être majoritaire et doit avoir réalisé au cours des dix dernières années au moins trois projets d’études englobant tous les domaines de génie civil, aménagement, installations et équipements de système métro, d’une longueur cumulée au minimum de 10 km », précise la même source.
 
Chaque membre du groupement « doit avoir réalisé ou contribué à la réalisation, pendant les cinq dernières années, au moins un projet d’études dans l’un des domaines de génie civil des infrastructures de transport », ajoute l’EMA.
 
La première ligne du métro d’Alger, reliant la Grande Poste à Haï El Badr est en service depuis le 1er novembre 2011. Les travaux de réalisation de deux extensions, l’une vers El Harrach et l’autre vers Bab El Oued sont en cours. L’EMA a lancé les études pour d’autres extensions vers Aïn Naâdja.

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 21:04
Travaux publics, bâtiment et chantiers - Les professionnels du secteur du bâtiment seront au rendez-vous lors du Salon du matériel et équipements pour travaux publics, bâtiment et chantiers «BTP Expo» prévu pour du 22 au 25 février courant à Tunis. La Société des foires internationales de Tunis, organisatrice de la manifestation, assure que le secteur réalise en moyenne un chiffre d'affaires de 5 milliards de dinars par an. Il contribue à 7% du PIB et se place au 4e rang dans l'économie nationale. Pour ce qui est des investissements, le secteur draine 25% des investissements globaux du pays et emploie directement 40.000 personnes. Le secteur du bâtiment et des travaux publics se compose de 2.800 entreprises, dont 100 emploient plus de 100 personnes permanentes. La société organisatrice annonce que le secteur réalise 1.700 millions de dinars d'engagements à l'export. Il est a noter également que 17.000 opérateurs travaillent à titre individuel dans le secteur BTP. Le secteur emploie 500 ingénieurs-conseils et a recours à 9 bureaux de contrôle technique et à 10 bureaux d'études d'envergure internationale. Le secteur présente, par ailleurs, «un grand potentiel de développement et de croissance à l'échelle nationale et en tant que prestataire de services à l'export». D'où vient l'idée de créer un nouveau Salon international du matériel et équipements pour travaux publics, bâtiment et chantiers «BTP Expo»? Le concept est né suite aux entretiens lors des différentes sessions du Salon professionnel de la construction et du bâtiment «Carthage» avec les exposants du matériel et équipements pour travaux publics. «Les participants ont suggéré l'idée de la création d'un nouveau salon qui a pour objectif de promouvoir leur profession». Le salon a, ainsi, vu le jour et la manifestation est alors devenue biennale avec le concours du ministère de l'Equipement, de la Chambre syndicale des concessionnaires de matériel et équipements de travaux publics relevant de l'Union tunisienne de l'industrie du commerce et de l'artisanat et de la Fédération des entrepreneurs en bâtiments et travaux publics (Utica) ainsi que des institutions spécialisées. Participation étrangère Depuis sa création, ce nouveau salon se veut une vitrine des nouvelles technologies dans le secteur des travaux publics, bâtiments et chantiers. Sa première session vise essentiellement le marché local pour développer au maximum le mouvement d'affaires et les investissements. «BTP Expo» a pour objectifs de mettre en valeur tous les deux ans l'évolution des marchés des travaux publics et des carrières et activités mines, de développer l'activité de représentation, de proposer aux professionnels constructeurs, représentants et importateurs, un espace de présentation et d'échange, de mise en relation, de partenariat et aussi de diversification des sources d'approvisionnement. Il vise aussi à mettre en valeur les techniques récentes et les nouveaux procédés et à assurer la veille technologique, à présenter l'ensemble des corps de métiers liés à l'industrie de construction mécanique, aux travaux publics et activités minières de manière à valoriser au maximum l'intégration et enfin à augmenter le volume des ventes et à développer l'image de marque de l'entreprise. Ce nouveau salon sera élargi aux marchés algérien et libyen. Selon ses organisateurs : à moyen terme, le salon a pour objectif de constituer une plateforme pour les échanges commerciaux et la veille technologique pour l'ensemble des pays maghrébins et africains. Plusieurs branches d'activités seront présentes à la manifestation comme les matériels pour traitement des matières premières et production de matériaux de construction, les engins, machines, matériels et outils de chantier, les équipements de manutention, le matériel, les machines et équipements pour l'exploitation des carrières et mines, les échafaudages, étaiements et coffrages, les forages et fondations profondes. Egalement, les machines pour le façonnage de l'acier-armatures métalliques, le matériel de topographie, de mesure et de contrôle, le matériel informatique et des nouvelles technologies. Le salon est destiné à l'assainissement, environnement et recyclage, aux bureaux d'études et d'ingénierie, aux entreprises de BTP et services divers, la sous-traitance et les pièces détachées, la maintenance et les consommables, mais également aux banques, assurances et sociétés de leasing, aux écoles d'ingénierie et centres de formation sectoriels, et aux métiers. Ainsi, plus de 50 exposants tunisiens et étrangers prendront part au Salon «BTP Expo» .Les entreprises étrangères viendront d'Allemagne, de Belgique, du Danemark, de France, et de Turquie mais la majorité des entreprises participantes sera tunisienne. Pour ce qui est des visites au Salon international du matériel et équipements pour travaux publics, elles concerneront essentiellement les entrepreneurs de bâtiment et travaux publics, les promoteurs immobiliers, les responsables et ingénieurs du ministère de l'Equipement, et les responsables des travaux au sein des différents ministères (Intérieur, Défense, Jeunesse et Sport, Transport, ...), et les collectivités locales. D'autres institutions et professions seront aussi au rendez-vous telles que les industriels des matériaux de construction, les exploitants de carrières, les bureaux d'études et d'engineering, les sociétés de leasing et institutions financières. Il est à préciser que les organisateurs du salon annoncent que la prochaine session du Salon international du matériel et équipements pour travaux publics est prévue pour le mois de février 2014. Par Saoussen Boulekbache
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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 08:44

Après les deux premières éditions, Batimaghreb.com, Tunisie Place de Marché et Antares Développent Algérie, organisent les 3èmes Rencontres d'affaires et de partenariat Batimaghreb.com au Sheraton Alger, et ce du 12 au 15 mars 2012.

A cette occasion, TPM organise une mission d'affaires à l’intention des sociétés tunisiennes afin de les aider à trouver et rencontrer d’éventuels partenaires dans le secteur du BTP.

Un planning de rendez-vous d’affaires B to B est programmé à l’avance en fonction des besoins des participants tunisiens en matière de leur plan d’accès au marché algérien. Une équipe de 30 collaborateurs algériens se chargera d’identifier les prospects algériens au profit des entreprises tunisiennes.

Cette manifestation comporte également des stands d’expositions et autres conférences techniques, sachant que celle-ci réunira plus de 800 architectes, promoteurs, entrepreneurs et professionnels algériens dans le secteur du BTP.

Rappelons que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie du réseau Maghrebex (www.made-in-tunisia.net, www.made-in-algeria.com et www.batimaghreb.com) qui repose essentiellement sur le rapprochement et la concrétisation des relations commerciales et d’opportunités d’affaires entres les Sociétés maghrébines.

(Pour plus informations, site web de batimagreb)

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 08:07
Les travaux de réalisation de l’extension du métro d’Alger entre Haï El Badr et El Harrach devraient être achevés vers le mois d’avril prochain pour la partie génie civil, a indiqué ce lundi l’APS, citant une source proche de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA). Entamés en août 2008, les travaux de génie civil de ce tronçon, long de 4 km, ont atteint en octobre 2011 le taux appréciable de 90 %. La réalisation de ce tronçon a été confiée au groupement algéro‑allemand Cosider‑Diwidag. L’EMA a déjà procédé à l’ouverture des plis des offres techniques et financières des entreprises ayant répondu à l’appel d’offres international lancé en vue de la conclusion du contrat d’installation des équipements du système intégral (rail, escalier mécanique, équipement de ventilation, signalisation...), a fait savoir la même source.
 
Plusieurs entreprises internationales telles que Vinci, Teixeira, Siemens ou Colas Rail, ont participé à la consultation. La commission d’évaluation procèdera prochainement à l’étude des offres, alors que l’attribution du marché ne sera annoncée que vers le mois de mars, pour permettre la conclusion du contrat et l’installation, à partir de juin 2012, des équipements du système intégral, la mise en service étant prévue pour la fin 2013, a ajouté la même source.
 
Outre Haï El Badr–El Harrach, plusieurs autres extensions sont programmées pour le métro d’Alger en vue d’atteindre un réseau de 40 km allant de Dar El Beida à Draria à l’horizon 2020. En novembre 2011, l’EMA a lancé un avis d’appel d’offres national et international restreint pour la réalisation des études préliminaires relatives aux extensions de la ligne 1 du métro d’Alger. Cet appel d’offres porte sur la réalisation des études d’avant‑projet sommaire (APS) et avant‑projet détaillé (APD) des extensions d’El Harrach centre‑Bab Ezzouar, Aïn Naâdja‑Baraki et Place des Martyrs‑Bab El Oued‑Chevalley. La première ligne du métro d’Alger, reliant la Grande Poste à Haï El Badr, a été mise en service le 31 octobre dernier, après plus de 20 ans de travaux.

 

 

TSA
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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 19:02

http://www.tsa-algerie.com/images/articles/Logement.jpg

 

 

 

 

En 2011, la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP Banque) a accordé 11 613 crédits hypothécaires bonifiés à un taux de 1 %, soit l’équivalent de 16 milliards de dinars. Pour ce qui est des crédits hypothécaires bonifiés à 3 %, la CNEP Banque a accepté les dossiers de 232 demandeurs en dégageant la somme de 1,2 milliard de dinars. « Ce type de crédit est destiné à l’acquisition de logements neufs collectifs. S’il y a autant de crédits, cela veut dire qu’il y a autant de logements mis sur le marché. Donc, il y a au moins 13 000 logements qui ont bénéficié du financement de la CNEP Banque, nonobstant ceux financés par la concurrence sur le marché. On peut multiplier par deux ou trois ce chiffre et on peut parler de 50 000 particuliers qui ont bénéficié de logements à taux bonifié en 2011 », a annoncé lundi sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale Djamel Bessa, président directeur général de la CNEP Banque.

M. Bessa a indiqué que vingt‑huit intervenants existent sur le marché algérien dans ce domaine. La décision gouvernementale de financer les logements à taux bonifié est entrée en vigueur en  mars 2010. Selon lui, l’accès à des crédits à taux bonifié « en fonction des revenus » ne concerne pas toutes les formules d’habitat. « Deux catégories sont concernées : l’acquisition d’un logement collectif neuf et la construction d’un habitat rural », a‑t‑il indiqué.
 
La bonification des crédits accordés aux promoteurs immobiliers avec un taux de 4 % est, d'après lui, une aide des pouvoirs publics pour encourager l’investissement dans ce secteur. « Les promoteurs qui adhèrent à un cahier des charges édicté par le ministère de l’Habitat et de l’urbanisme peuvent bénéficier de ces crédits. Pour le moment, nous en avons trois au quatre au niveau de la banque mais nous sommes au début de cette opération. Le cahier des charges a été promulgué récemment », a‑t‑il noté.  Le cahier des charges porte notamment sur les conditions de délais de réalisation, sur les circuits de distribution et sur le coût de revient du logement. « L’octroi des crédits à taux bonifié à 4 % est ouvert à tout promoteur qui accepte de répondre à ces conditions », a‑t‑il appuyé.
 
Djamel Bessa a estimé à 20 %, le taux global de progression annuelle des financements accordés par les banques pour les PME, la promotion immobilière ou l’acquisition de logements par les particuliers. Il a qualifié ce taux de satisfaisant, tout en reconnaissant la nécessité de faire davantage d’efforts. « Globalement, sur l’exercice 2011, nous avons engagé près de 174 milliards de dinars. Cela constitue une multiplication par trois des engagements de l’exercice 2010. C’est un résultat appréciable mais qu’il faudra conforter à l’avenir », a‑t‑il annoncé. Il a rappelé que la CNEP Banque peut depuis février 2011 intervenir dans tous les domaines d’activité à l’exception du commerce extérieur et de la revente en l’état.  
 
Par ailleurs, le PDG de la CNEP Banque a évoqué la difficulté de trouver du foncier pour la construction de nouveaux logements dans les grandes villes. « Nous essayons de nous adapter en répondant au mieux à la demande de la clientèle en choisissant les types de constructions les moins consommatrices en foncier. On fait donc de la concentration en essayant de travailler en hauteur. C’est plus coûteux mais c’est une manière de répondre au marché », a‑t‑il dit.
 
 
Éviter les affectations indues
 
À propos du dossier des 65 000 logements AADL‑CNEP non encore livrés,  Djamel Bessa a parlé d’impondérables qui retardent l’exécution des projets. « Pour les projets d’Oran et de Bouira, nous venons de finaliser en collaboration avec l’AADL les listes des bénéficiaires. Mais, il faut savoir que le travail de vérification concernant l’éligibilité des postulants prend beaucoup de temps. Il y a des recours de personnes s’estimant lésées et exclues de la liste des bénéficiaires. Les critères retenus sont ceux édictés par la loi relative au plafond de revenus et à la nécessité de n’avoir pas bénéficié d’autres formes d’aides de l’État ou d’un logement social ou d’un LSP. Le classement se fait en fonction de l’ancienneté de la demande. Tous les fichiers sont consultés pour évider des affectations indues », a indiqué le responsable de la CNEP Banque.
 
Les structures régionales de la CNEP vont, selon lui, vérifier que tous les demandeurs de logement AADL ont la capacité financière de payer les charges de la location‑vente. « Pour les projets de Bouira et d’Oran, aucun paiement n’a été effectué. Il n’y a eu que de simples demandes enregistrées (…) Nous ne finalisons pas les listes avant d’avoir lancé les programmes de construction. Pendant la durée de ces programmes, des éléments d’appréciation peuvent changer. Actuellement, près de 14 000 logements sont en cours d’achèvement, soit au niveau des travaux soit au niveau des VRD. Ils seront mis en exploitation dès la livraison », a‑t‑il souligné.

 

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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 18:53
Pourtant force est de reconnaître que de grands efforts financiers sont déployés afin de résorber le déficit et de pallier aux retards de livraisons. Dans cet entretien, le ministre revient sur la nouvelle approche mise en œuvre pour une meilleure concrétisation du programme 2010-2014, s’arrêtant sur les études et les projets de réalisations-livraisons des deux premières années ainsi que des prévisions futures. Sachant que nous entrons dans la deuxième année du plan 2010-2014, peut-on avoir une évaluation des réalisations du programme ? En tout, ce sont presque 2,5 millions de logements, c'est-à-dire, 2.450 millions de logements qui sont inscrits au programme du plan quinquennal 2010-2014, tout genre confondu, et qui seront livrés avant fin 2014 et devraient atteindre 1,2 million. Il convient de rappeler que durant l’année 2010, il a été réalisé 190.000 logements alors que le bilan de 2011, considéré comme une année exceptionnelle, en cours de consolidation, table sur la réception de 200.000 logements. Pour rappel, il faut noter que les programmes engagés, au titre du plan quinquennal 2005-2009, nous ont permis de tirer de nombreux enseignements sur certains facteurs qui ont influencé le rythme des réalisations et livraisons. C’est justement, cette expérience qui nous a permis d’engager avec plus d’efficacité et de maîtrise les programmes des années 2010 et 2011, à travers, notamment, l’intensification des études et surtout le règlement des problèmes liés au foncier, un facteur incontournable pour l’implantation des programmes. Et à ce titre, le gouvernement a déjà pris toutes les mesures au niveau national pour la mise à disposition par les wilayas de terrains urbanisables ou à intégrer dans les périmètres urbanisables et qui sont réserver à l’implantation des programmes de l’habitat. Force est de reconnaitre la complexité des travaux de préparation des plans d’aménagement qui doivent nécessairement prendre en compte tous les facteurs devant assurer l’intégration de l’ensemble des équipements et commodités d’accompagnement pour offrir un cadre de vie harmonieux au sein duquel les familles et les citoyens trouveront les conditions de vie normale et la disponibilité des nombreux services publics indispensables à la vie quotidienne en collectivité. Il s’agit en fait d’assurer, avant la construction de l’habitat et durant les différentes phases de réalisations jusqu’à la livraison des projets, tous les travaux de voirie, d’installation des équipements et d’infrastructures, telles que les routes, les espaces verts, les aires de jeux, l’alimentation en eau, en gaz, en électricité, la réalisation des infrastructures économique, administrative, sociale, culturelle, sportive, etc. Tout cela nécessite des études, une programmation, des efforts de conception et de réalisation, parfois plus complexes et plus coûteux que les bâtiments eux-mêmes. Il convient de préciser que toute négligence, aussi limitée soit-elle d’un élément quelconque du programme, peut provoquer des retards, des accroissements de coûts préjudiciables aussi bien à l’Etat qu’aux futurs attributaires de logements. Vous verrez bientôt les statistiques de 2011, qui est une année exceptionnelle tant au plan du lancement des programmes que du rythme de réalisation des chantiers. Et dans le sillage de 2011, la cadence sera accentuée durant les prochaines années jusqu’en 2014. Aussi nous pensons dépasser la réalisation livraison de 200.000 logements par an en 2012. Le règlement des procédures administratives, économiques et financières liées à l’engagement et au déroulement des travaux de réalisations nous permettront aujourd’hui d’achever les travaux des programmes en cours ou en lancement dans des délais variant entre une année à une année et demie au maximum. Ceci nous permettra également d’atteindre l’objectif de livraison de 300.000 logements par an. La maîtrise des réalisations permet d’ores et déjà une sérieuse accélération des travaux, ce qui aura pour effet d’intensifier les livraisons de logements en 2012, 2013 et 2014 avec la possibilité d’atteindre à la fin de 2014, le chiffre de 1,2 million de logements. Comme vous pouvez le constater, le pays est dans son ensemble un grand chantier en construction. Reste le facteur temps à maîtriser qui est après toute l’expérience accumulée durant ces deux quinquennats qui fait que le secteur s’approche des délais compris entre 20 et 30 mois pour la réalisation d’un projet de logements. Quels sont les critères de la répartition du programme national des 2.450 millions de logements ? S’agissant de la répartition du programme national de 2,450 millions de logements, soit près de 2,5 millions, celle-ci a été opérée selon les besoins exprimés par chacune des wilayas du pays et en fonction des terrains retenus pour ces programmes. C’est ainsi que les besoins réellement exprimés se sont élevés à 1,2 million de logements, ce qui permettra de prendre en charge la demande nationale enregistrée. Mais les contraintes, rencontrées au niveau des grandes villes du pays qui souffrent de limites chroniques de foncier, continuent de contrarier certains objectifs pour faire face à toutes les demandes. Toutefois, il est important de noter que le secteur de la construction et de l’habitat continue de souffrir sous le poids de nombreux obstacles découlant notamment de l’absence de main d’œuvre qualifiée, de ruptures d’approvisionnement en matériaux de construction, du manque d’efficacité des entreprises de réalisation et de l’indiscipline des promoteurs immobiliers. S’agissant de la promotion immobilière, un marché énorme avec les programmes du logement public locatif, les promoteurs immobiliers ont de considérables possibilités à travers les aides, la bonification des taux d’intérêt pour les souscripteurs, des clients disponibles, des terrains avec des abattements très importants compris entre 80 à 95% selon les wilayas et ainsi ils pourront contribuer à l’amélioration de l’offre et de la demande du marché immobilier. Considérant que la construction est un acte complexe obéissant à de nombreux et multiples impondérables, il était impératif de prendre en compte certains facteurs et d’éléments divers afin de coordonner les actions et les travaux de chacun des intervenants dans la construction pour le respect des normes et des délais de réalisation des projets. Aussi, l’assemblée générale du Fonds de garantie et de caution mutuelle, tenue dernièrement à Bordj El Kiffan a eu dans ce sens des impacts positifs quant à l’organisation et la professionnalisation des promoteurs immobiliers sachant qu’elle a permis aux participants de comprendre les dispositions et motivations de la loi du 17 février 2011 relative la promotion immobilière permettant aux promoteurs de trouver les moyens de s’intégrer à son fonctionnement. Le programme quinquennal comprend 2.450 millions de logements dont 450.000, un programme additif décidé en février dernier la le chef de l’Etat répartis, entre 200.000 logement publics locatifs, 200.000 logements ruraux et 50.000 logements aidés en faveur des jeunes. Aussi, je profite de l’occasion pour dire que ce programme est une excellente opportunité pour les jeunes qui veulent investir dans les petits métiers en rapport avec le secteur du bâtiment pour vivre dignement et avoir des gratifications pour contribuer à la construction de logements, d’écoles et autres infrastructures. Aux sceptiques qui disent que les chiffres ne sont pas bons, il y a tous ces chantiers qui poussent, cette Algérie qui se construit et ces milliers de réalisations en milieu urbain et rural. Peut-on dire que la crise de logements est en résorption ? Cela dépend sous quel angle on peut parler de crise car chaque pays du monde dispose de ses propres critères d’évaluation du niveau de la crise et en conséquence du niveau de confort recherché. L’Algérie qui applique les mêmes critères d’évaluation que ses voisins du bassin méditerranéen, apprécie le problème selon le niveau de confort des populations. Ce qui nous amène à nous interroger sur le nombre de personnes qui vivent sous le même toit et qui partagent un appartement moyen pour situer la moyenne aux taux de 5 personnes pour un logement moyen. C’est une bonne moyenne, très proche de celle de certains pays développés considérant qu’il s’agit d’un couple et de trois enfants pour un logement moyen. Ce pourcentage est tiré des résultats du recensement de 2008 pour un parc national dépassant les 7, 5 millions de logements et une population de 35 à 36 millions d’habitants. D’autres pays avancent le taux d’occupation par pièce (TOP) et là encore nous serions plus à l’aise puisque 56 % de notre parc national est constitué par les constructions individuelles spacieuses construites dans le cadre des réserves foncières des années 80 et des coopératives immobilières des années 90. La question de moyenne reste relative puisque sa détermination est fonction de l’offre et de la demande du marché immobilier. Mais le plus important à faire consiste à organiser le marché de l’immobilier et à définir le rôle des agences immobilières. D’autre part, l’Etat continuera, à travers son programme social à aider et à prendre en charge les demandes des plus démunis à travers le logement public. Ces logements locatifs appartiennent à la collectivité nationale et en tant que propriété de l’Etat, ils sont attribués à titre locatif. Le mot de la fin ? En conclusion, il convient d’être réaliste et d’évaluer objectivement les efforts consentis par l’Algérie durant ces dernières années en matière de logements. En effet, il y a tellement de retard à rattraper dans un contexte caractérisé par des tensions sociales assez sensibles qu’il devient extrêmement difficile de satisfaire toute la demande exprimée dans des délais relativement courts. Les problèmes que j’ai déjà évoqué en matière de disponibilité de terrain, des contraintes de réalisations, de programmation, ont été surmontés au prix d’une entière et totale mobilisation, aussi bien du Gouvernement que des collectivités locales dans le cadre d’un financement budgétaire exceptionnel. Nous espérons que les chefs de familles sauront apprécier à son juste niveau, l’intérêt porté par l’Etat algérien dans ce domaine et notamment par le Président de la République au secteur du logement sur lequel, il s’est personnellement engagé avec des objectifs extrêmement sérieux. Entretien réalisé par Houria Akram
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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 00:06

Le projet du grand viaduc trans‑Rhumel de Constantine va coûter presque le double de son coût initial.  Selon le directeur des Travaux publics de la wilaya de Constantine « une rallonge financière de 14 milliards de Da (140 millions d'euros) vient d’être accordée pour la revalorisation du projet" ». Évalué initialement à près de 15 milliards de Da, ce grand viaduc dont la réalisation a été confiée à l'entreprise brésilienne Andrade Gutierrez, va en définitive revenir à 29 milliards de Da (290 millions d'euros). La rallonge financière sera destinée « à la réalisation de modifications techniques décidées dans le cadre de cette étude de revalorisation », a précisé le même responsable à l'APS.

 
D'une longueur dépassant un kilomètre, le viaduc trans‑Rhumel, dont les travaux avaient été lancés en septembre 2010, sera livré « en juin 2013 » a indiqué le DTP de Constantine. Une fois mise en service, cette infrastructure va relier les deux rives de l’Oued Rhumel, depuis la place de l’ONU jusqu’au plateau d’El Mansourah.
 
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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 12:19

508 petites et moyennes entreprises (PME) ont été créées en 2011 dans la wilaya de Mostaganem, soit une hausse de près de 9 % par rapport à l’année 2010, a indiqué le Directeur de la PME et de l’industrie de la wilaya.

Selon M. Bachir Benbada, la majorité des PME créées sont des petites entreprises, 488 entités employant entre 1 à 9 travailleurs, soit l’équivalent de 95 % et 18 entreprises employant entre 10 et 49 travailleurs. Le reste, à savoir deux moyennes entreprises, emploie entre 50 et 250 travailleurs, ce qui représente un taux de 0,5 %.

Ces entreprises ont créé au total de 1.884 postes de travail permanents au profit des jeunes chômeurs, a ajouté le même responsable.

Elles se répartissent en 169 entreprises versées dans les secteurs des BTP, qui ont permis la création de 1.014 postes d’emploi, soit l’équivalent de plus de 30 %, 81 entreprises de services, 37 dans l’agriculture et 21 autres ayant créé entre 3 et 63 postes de travail. Cette opération a touché 17 filières sur 22 activités qui caractérisent le secteur de la PME.

D’autre part, il a été procédé, durant la même période, à la radiation de 39 PME spécialisées notamment dans le BTP. Ces entreprises qui fournissaient 200 postes d’emploi ont cessé leur activité pour manque de projets, a ajouté la même source.

Le secteur englobe 6.138 PME ayant créées 32.784 postes de travail, en majorité dans le secteur du BTP avec un taux de 30 %, suivies de l’agriculture, de la pêche et de la promotion immobilière avec un taux entre 14 et 22 %.

Les mêmes services ont procédé, par ailleurs, à l’accompagnement de plus de 400 jeunes porteurs de projets et la levée des obstacles qui entravaientla création d’entreprises du dépôt du dossier jusqu’à la concrétisation du projet.

Il est à noter que des créneaux importants pouvant aider à la création de nouvelles entreprises demeurent encore inexploités tels que ceux de l’énergie, des mines, de la chimie, du textile, a indiqué le Directeur de la PME et de l’industrie de la wilaya de Mostaganem. (APS)

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