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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 14:52

Trois accords de coopération dans les domaines du bâtiment et des travaux publics ont été signés jeudi à Annaba entre la Chambre de commerce et d’industrie "Seybousse" (Annaba) et la fédération des entrepreneurs du département de la Loire (France).

La cérémonie de signature des accords, entrant dans le cadre du jumelage lancé depuis deux ans entre la Chambre de commerce et d’industrie "Seybousse" d’Annaba et la ville française de Saint Etienne, a eu lieu au siège de la Chambre en présence du consul général de France à Annaba et du président de l’Assemblée populaire communale (APC) d’Annaba ainsi que de plusieurs entrepreneurs.

Le premier accord paraphé par les deux parties, vise le lancement et la promotion du partenariat entre les entreprises activant dans les domaines de la construction et les travaux publics dans les régions d’Annaba et la ville de Saint Etienne et la détermination d’un programme de formation dans les métiers en rapport avec la construction et les travaux publics.

Les deux autres accords portent sur la création d’entreprises mixtes entre des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics des régions d’Annaba (Algérie) et celle de La Loire (France) spécialisés dans la menuiserie et l’aluminium notamment, a-t-on noté.

En plus de la redynamisation du partenariat économique entre les entrepreneurs locaux et du département de La Loire, il sera également procédé, au titre de ces accords, à la mise en place d’un programme de formation dans les métiers du bâtiment et des travaux publics selon les besoins exprimés, a-t-on noté.

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 00:13

La 6ème convention d'affaires Batimaghreb, qui rassemble les professionnels maghrébins du BTP, se déroulera pour la seconde fois en Algérie le 8 octobre prochain à Alger.

Organisée par Antares Développement, cette édition 2013 accueillera plusieurs centaines de professionnels (fabricants, distributeurs, entreprises de construction...) en provenance du Maghreb mais aussi de Libye, de France, Espagne et Italie. Des rencontres d'affaires se dérouleront lors d'une journée dédiée au secteur du BTP et quelque 50 entreprises présenteront leurs produits et services à plus de 500 cabinets d'architectures, bureaux d'études, sociétés de construction, grossistes et distributeurs de produits de BTP.

- See more at: http://www.francebtp.com/batiment/article/2013/09/02/87698/la-convention-affaires-batimaghreb-prend-ses-quartiers-alger.php#sthash.PoksB6MV.dpuf

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 23:12

Les normes de conformité des matériaux de construction utilisés sur le marché national ne sont pas toujours respectées dans les processus de production, estiment des organismes du secteur du BTP spécialisés dans le contrôle.

Les normes appliquées en Algérie pour les produits les plus utilisés comme le ciment, le béton, les granulats et le rond à béton sont notamment des normes algérienne (NA), internationale (ISO) et européenne (EN), expliquent le Centre d’études et de services technologique de l’industrie des matériaux de construction (Cetim) et le Centre national d’études et de recherches intégrées du bâtiment (Cnerib).

Les défaillances enregistrées par le CETIM sont souvent la non conformité des produits aux exigences normatives comme la norme algérienne 5026 de marquage et d’emballage.

Le retard dans l’application des normes adoptées par les pouvoirs publics et la commercialisation de produits déclassés comme les ciments maçonnés dont la résistance est inférieure à l’unité de mesure exigée 32,5 (MPA) sont également parmi les cas de défaillances constatés sur les matériaux de construction.

Il existe un dispositif juridique fixant les normes de matériaux de construction notamment le ciment régi par l’arrêté interministériel du 4 juin 2003 relatif aux spécifications techniques et aux règles applicables aux ciments.

Ce texte définit, entre autres, trois classes de résistance normale du ciment à savoir les classes 32,5, 42,5 et 52,5.

M. Abdelkrim Selmane de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) avait indiqué à l’APS, concernant la conformité du ciment, que certains revendeurs de ciment en vrac fraudent sur la qualité de ce matériau en le mélangeant avec du sable ou du ’’tout venant’’.

Pour le ciment importé, il avait relevé que les opérations de contrôle au niveau des ports étaient "rigoureuses", de même que pour les autres matériaux de construction importés.

Des matériaux pas toujours aux normes

Organisme chargé surtout de mettre au point et de développer les matériaux de construction, le Cnerib mène plusieurs actions notamment en ce qui concerne l’activité de délivrance d’avis techniques sur les procédés de construction, le contrôle de la qualité des matériaux ainsi que les essais sur les matériaux et les expertises d’ouvrages.

En 2012, il a examiné une quarantaine d’avis techniques dont onze ont été délivrés et acceptés.

Parmi les principaux aspects contrôlés par cet organisme, les études de composition de béton, les essais sur granulats et adjuvants, l’enduit de peinture et les aciers utilisés dans la construction.

Le CNERIB procède également, dans le cadre de ses activités, au contrôle du béton sur chantiers, des analyses de l’eau et des essais sur panneau isolant et sur brique creuse afin de s’assurer de la qualité et de la conformité de ces matériaux.

Sur la qualité des matériaux de construction commercialisés sur le marché,

le président de l’UGEA Abdelmadjid Dennouni avait estimé que ces produits répondent aux normes exigées par les différents organismes de contrôle.

Le ciment, le sable, le rond à béton, le bois et d’autre matériaux importés sont généralement conformes aux normes en vigueur car les contrôles dont ils font l’objet sont "stricts", selon M. Dennouni.

En revanche, pour le président de l’Union nationale des entrepreneurs du bâtiment (UNEB) Salim Gasmi, entre ’’10 et 25%’’ de matériaux de construction, la plupart importés d’Asie, ne répondent pas aux normes en vigueur.


APS

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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 21:52

La réalisation de la pénétrante autoroutière de Jijel a été confiée de gré à gré à un groupement italo-algérien pour 1,6 milliard d'euros. Les travaux ont été lancés officiellement jeudi 15 août.

À l’occasion de la visite du Premier ministre Abdelmalek Sellal à Jijel, une ville située sur la côte méditerranéenne à 350 km à l’est d’Alger, les travaux ont été lancés officiellement jeudi 15 août pour la réalisation de la pénétrante autoroutière de Jijel. La construction de ce tronçon de 111 km a été confiée de gré à gré à un groupement italo-algérien pour 1,6 milliard d’euros pour un délai de réalisation de 36 mois.

Le consortium est constitué de Rizani Deccher (Italie), SAPTA (Algérie, publique) et ETRHB Haddad (Algérie, privé). Cette autoroute constituée de plusieurs ouvrages d’art et d’un tunnel reliera le port de Djendjen, l’un des plus grands d’Algérie en termes de capacités, à l’autoroute est-ouest au niveau d’El Eulma, sur les hauts plateaux de l’est algérien, où se trouve le plus grand marché de produits importés du pays.

Liaison rapide avec l'intérieur

La pénétrante de Jijel permettra au port de Djendjen d’avoir une liaison rapide avec les villes de l’intérieur du pays. Le gouvernement veut faire de ce port, situé entre ceux d’Annaba (extrême est) et de Bejaia (250 km à l’est d’Alger), l’un des plus importants du pays. Il ambitionne aussi d’industrialiser Jijel, une ville touristique, peu développée et difficile d’accès par la route, qui a souffert du terrorisme islamiste durant les années 1990, en y implant notamment un complexe sidérurgique.

La pénétrante autoroutière de Jijel est le quatrième projet du genre que le ministère des Travaux publics confie de gré à gré à un groupe étranger. La pénétrante de Bejaia, sur 100 km, a ainsi été attribuée au groupe chinois CRCC pour 1,2 milliard d’euros ; celle de Tizi Ouzou, sur 36 km, à un groupement constitué des turcs Ozgun et Norul et algérien Engoa pour 500 millions d’euros. La partie la plus difficile de la pénétrante de Boughezoul, sur 80 km, a quant à elle été confiée au groupe chinois CSCEC pour 850 millions d’euros.

Le reste de cette autoroute a été confié aux groupes algériens ETRHB Haddad (privé) et Cosider (public). Dans ces projets, les groupes algériens tiennent les seconds rôles.

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 03:11
Oran : un centre historique devenu moderne

De la modernisation des infrastructures à la création de villes nouvelles, la métropole algérienne réussit à allier business, qualité de vie et loisirs.

Oran la millénaire a connu de profondes mutations ces dix dernières années. La deuxième agglomération d’Algérie (1,5 million d’habitants, dont la moitié intra-muros) a engagé un vaste programme d’aménagement urbain, Oran 2030, pour moderniser ses infrastructures, réhabiliter son centre historique et restaurer son parc d’immeubles haussmanniens, héritage de la longue présence européenne (espagnole et française). Mais nul besoin d’attendre 2030 pour en voir les effets. Un plan d’investissements publics de 696 milliards de dinars (plus de 6 milliards d’euros), dont 240 milliards de dinars de 2005 à 2009 et 456 milliards entre 2010 et 2014, a déjà permis à Oran el-Bahia (« la radieuse ») de retrouver son statut de métropole économique majeure du Bassin méditerranéen, ainsi que de renouer avec sa réputation de cité joyeuse et sans tabou.

Avec une façade maritime dotée de trois ports (terminal à conteneurs à Oran, terminal pétrolier et gazier à Arzew et base navale de Mers el-Kébir), une immense zone humide (la Grande Sebkha) et des contraintes sismiques, la réhabilitation urbaine n’a pourtant pas été de tout repos. Dans le quartier de Sidi el-Houari (saint patron de la ville), centre historique d’Oran, les monuments étaient enchevêtrés dans les îlots d’habitat précaire nés de l’exode rural des années 1960 et 1970, puis des mouvements de population engendrés par l’insurrection islamiste des années 1990. Le vieux bâti y a été entièrement réhabilité et les terrains des zones d’habitat insalubre ont été récupérés. Pour leurs habitants, 35 000 logements ont été construits dans quatre villes nouvelles, en périphérie d’Oran. À l’est, Kristel (sur le littoral) et Gdyel (à l’intérieur des terres) ; au sud-ouest, Misserghine et Hassi Bounif.

Marina

La prochaine grosse opération concerne le quartier Planteurs, sur le flanc du mont Murdjadjo, qui surplombe le port de pêche. Il sera rasé pour faire place à un parc de loisirs doté de centres commerciaux, de restaurants et d’espaces publics. La pêcherie sera transformée en marina de plaisance. Quant aux 6 000 familles qui y vivent, elles devraient être relogées dans la ville nouvelle d’Oued Tlelat (à 27 km au sud-est d’Oran).

Dans la cité du raï, la vie des habitants a connu une petite révolution : le tramway. Mis en service le 2 mai, son premier tronçon,de 18,7 km, compte 32 stations. La ligne est exploitée par Setram, ­coentreprise algéro-française associant RATP Dev (49 %), l’Entreprise du métro d’Alger (30 %) et l’Établissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (21 %), qui étudie déjà le projet d’un nouveau tronçon, ainsi que d’un métro.

Bijou architectural

Avec l’inauguration du siège du groupe pétrolier public Sonatrach et l’accueil de la 16e conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié début 2010, l’agglomération avait déjà franchi un cap majeur en termes de mise à niveau d’infrastructures économiques. Modernisation du port, nouvelles routes, ravalement des façades des vieux immeubles du front de mer, centre de conférences ultramoderne, hôtels Sheraton et Méridien… lui ont aussi permis de renforcer ses capacités en matière de tourisme d’affaires. Depuis, Oran multiplie les salons, foires et expositions, sans oublier les grands rendez-vous culturels, notamment sur la scène de son opéra, bijou d’architecture 1900 entièrement restauré et mis à la disposition des dramaturges et comédiens du Théâtre régional.


Longtemps dominé par le pôle pétrochimique de Bethioua et les terminaux pétrolier et gazier d’Arzew, le tissu industriel de l’agglomération s’est étoffé de deux mégaprojets. L’aciérie de Bethioua, gérée en partenariat avec une entreprise turque, a été inaugurée le 5 juin par Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc, accompagné d’Abdelmalek Sellal, son homologue algérien. Quant à la nouvelle unité de construction automobile située à Oued Tlelat, menée en partenariat avec le français Renault, son entrée en production est prévue pour novembre.

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 03:07

Selon son PDG Lakhdar Rekhroukh, le groupe de BTP public algérien Cosider compte se positionner sur le marché international, notamment en Afrique, à partir de 2014.

Après de nombreux contrats remportés en 2012, notamment dans le cadre du Plan de développement d’Alger, le groupe de BTP algérien Cosider souhaite se développer à l’international à partir de 2014. C'est ce qu'a indiqué son président directeur général (PDG), Lakhdar Rekhroukh, le 6 août à l’APS. La société vise dans un premier temps le continent africain, a confié ce dernier, rappelant que le groupe public avait déjà soumissionné pour la réalisation de projets au Sénégal, en Tunisie et en Égypte sans parvenir à décrocher de marchés. « Il est difficile pour Cosider de travailler seul dans un pays étranger. Il est nécessaire de conclure un partenariat avec une entreprise locale ou un groupe international capitalisant une expérience à l’étranger ou dans le pays lui-même », a-t-il encore souligné.

Jusqu’à 2012, la construction représentait la plus grande part du chiffre d'affaires de Cosider, avec notamment la réalisation en 2012 de deux gazoducs de 309 kilomètres de long pour Sonatrach, la société d'hydrocarbures national. Cependant, le groupe souhaite se consacrer principalement au secteur du transport dans les années à venir.

Croissance

Cosider entend réaliser un chiffre d’affaires de 115 milliards de dinars (1,43 milliard de dollars) en 2013 contre 75,4 milliards en 2012 et 62 milliards en 2011, a indiqué son PDG. « Cosider compte employer plus de 26 000 employés [contre 22 400 en 2012, ndlr] à la fin de l’exercice 2013 pour réaliser les projets qui lui ont été confiés », a-t-il ajouté.

Au bord du gouffre à la fin des années 1990, le géant algérien du BTP a su remonter la pente, principalement grâce à l’État. Il a en effet réalisé des routes, des logements, des lignes ferroviaires ou encore des infrastructures militaires dans le cadre de contrats publics obtenus de gré à gré.


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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 01:46

Les importations algériennes de ciment ont accentué leur hausse durant le 1er semestre 2013 en valeur et en quantités, une situation encouragée essentiellement par le lancement d’importants projets de construction et de développement local et des travaux d’aménagement des habitations.

Cette hausse entamée depuis 2012 où les importations ont presque doublé, a été de près de 85,96% en valeur à 211,59 millions de dollars durant le 1er semestre 2013, contre 113,78 millions de dollars à la même période en 2012, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes obtenus par l’APS.

Les quantités importées ont connu également une "forte hausse" de près de 93%, passant de 1,240 million de tonnes à 2,393 millions de tonnes durant la même période, précise-t-on de même source.

La hausse est due notamment au lancement de nouveaux projets et la reprise des travaux dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTPH) notamment depuis le printemps avec le début de la "période sèche" (avril-octobre), période de forte activité des chantiers de BTP.

Cinq types de ciments ont été importés durant cette période : il s’agit des ciments non pulvérisés dits "clinkers", ciments Portland blancs, ciments Portland (autres que blancs), ciments alumineux et enfin les ciments hydrauliques.

Les importations les plus importantes en termes de valeur et de volume, durant le premier semestre de cette année ont concerné comme d’habitude les ciments Portland (autres que blancs).

La valeur des importations de ciments Portland (autres que blancs) a atteint 183,27 millions de dollars contres 95,61millions de dollars durant la période de référence, soit une hausse de plus de 91,68%.

En volume également, l’augmentation a été remarquable (86,2%) , totalisant 2,011 millions de tonnes contre 1,080 million de tonnes.

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 02:30

La récente décision du Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), qui regroupe douze cimenteries publiques, d’augmenter de 20% le prix du ciment suscite des inquiétudes parmi les chefs d’entreprises et risque de provoquer une augmentation des prix de réalisation des logements et des infrastructures de base.

Le prix du sac de ciment de 50 kg produit par les cimenteries publiques vient de passer de 320 dinars à 380 dinars, selon nos sources. « Cette hausse n’est pas justifiée, proteste le directeur général d’une entreprise de BTP. Les cimenteries publiques font beaucoup de bénéfices, les coûts de construction vont augmenter et les entreprises de BTP seront davantage fragilisées ».

La hausse des prix du ciment va fragiliser davantage les entreprises de BTP qui évoluent dans un marché fortement concurrentiel où les opérateurs cassent souvent les prix pour accéder à la commande publique, en raison des conditions draconiennes imposées par l’administration qui choisit toujours les offres moins-disantes. « Les entreprises de BTP sont aujourd’hui prises dans un piège. Pour avoir des qualifications, il faut qu’elles décrochent des contrats et pour avoir les marchés, il faut qu’elles baissent les prix et travaillent parfois à perte. En quelque sorte, ces entreprises achètent des qualifications en travaillant à perte. Avec la hausse du prix du ciment, elles devront encore réduire au maximum leurs marges pour rester en vie », explique un haut responsable dans un ministère.

En outre, cette augmentation, qui n’a pas été annoncée par le Gica, pourrait coûter cher à l’État qui veut mettre en chantier deux millions de logements à fin 2014. Les investissements publics dans les infrastructures comme les aéroports, les barrages hydrauliques, les routes et les autoroutes vont coûter plus cher. « L’État va devoir revoir le coût de ses projets à la hausse. Le ciment constitue un matériau essentiel dans la réalisation de logements et les entreprises ainsi que les promoteurs immobiliers vont répercuter cette hausse dans les coûts de construction de logements », explique un chef d’entreprise dans le BTP. D’autant que le groupe Gica est le principal producteur et fournisseur de ciment pour les projets financés par l’État.

L’Algérie consomme 22 millions de tonnes de ciment par an, dont 51% sont produits par le groupe public Gica et le reste par le secteur privé.

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 19:41
Tendances et nouvelles donnes

La tendance est au regroupement des entreprises privées et à la création d’associations et autres organisations. Le privé algérien veut participer et prendre des parts de marché du programme de la construction de logements du plan quinquennal 2010-2014.

L’ambition est, du moins, affichée chez la majorité des chefs d’entreprise afin de faire face aux nouvelles donnes. Le gouvernement, qui a multiplié les prospections et les contacts, a déjà réussi à faire signer des contrats de joint-venture entre des sociétés publiques et une quinzaine d’entreprises étrangères. Cette démarche est comme un signal pour ne compter que sur les groupes aux cartes de visite internationales.

Si la solution du problème des entreprises réalisatrices semble être trouvée, ce n’est pas le cas pour celui des matériaux de construction qui demeure toujours comme un éternel problème à résoudre. En effet, au moment où on parle de la pénurie du ciment et d’un déficit de trois millions de tonnes à combler, un autre problème a surgi, à savoir celui de l’argile.

En marge de la dernière édition du Batimatec, une rencontre a été organisée au niveau de la Safex lors de laquelle l’Association des briquetiers algériens (ABA) est montée au créneau. Selon son président, « l’Algérie risque dans quelques années d’importer de la brique« . ABA, lève le voile sur les titres miniers qui attendent depuis des années certains investisseurs. La prospection et la mise en place des fichiers de l’argile au niveau national n’existe plus.

A ce titre, le président de l’ABA cite un exemple : « La wilaya de Touggourt propose une carrière pour 10 investisseurs. » Pour atteindre les objectifs des logements à construire d’ici la fin de l’année 2014, il faut que tous les maillons de la chaîne suivent, et les produits rouges comme le ciment en font partie. A la moindre perturbation du marché des matériaux de construction, les delais ne seront plus respectés et les rallonges des budgets referont surface. On se demandera alors, à quoi auront servi les entreprises réalisatrices de gros calibre.

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 19:39

L’ambassadeur d’Italie à Alger, Michele Giacomelli, nous a affirmé, lors du Batimatec qui s’est tenu récemment, la disposition de son pays à prendre part à la réalisation des projets de construction de logements en Algérie et à encourager le partenariat entre les entreprises algériennes et italiennes spécialisées dans ce domaine. Pour lui, la forte participation des entreprises italiennes aux divers évènements par la consécration d’un pavillon entier et la quête de nouvelles entreprises italiennes est «un gage de croyance des entreprises à vouloir et pouvoir se réaliser sur le marché algérien qui s’ouvre aux internationaux».

La coopération entre l’Algérie et l’Italie existe et se renforce davantage à travers des partenariats fructueux, affirmant leur volonté à partager les nouvelles technologies, la formation et l’encadrement des formateurs algériens.

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