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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 13:43

L’Association Générale des Entrepreneurs Algériens (AGEA) n’est pas contente de la frilosité des banques vis-à-vis des entreprises du secteur du BTPH. Son président Mouloud Kheloufi qui s’exprimait jeudi en marge d’une réunion du bureau national de cette organisation, a dit regretter la frilosité des banques pour le financement des entreprises du BTPH.

« Les établissements financiers répondent parcimonieusement aux sollicitations des PME qui ont besoin de capitaux d’amorçage et d’investissement », a indiqué le président de l’AGEA qui n’a pas manqué d’évoquer « les énormes contraintes qui empêchent le secteur du BTPH de jouer son rôle actif dans l’atténuation des tensions sociales ».

M. Kheloufi a en outre fait part de la proposition faite par l’AGEA aux pouvoirs publics, qui consiste en un allègement de la fiscalité pour les PME du bâtiment, notamment une réduction de la Taxe sur l’Activité Professionnelle (TAP), qui devrait passer, selon les vœux de l’AGEA, de 2 à 1 %, et ce, afin « d’améliorer la situation des entreprises de ce secteur qui peinent à s’adapter au contexte économique national » et de leur permettre d’améliorer leur compétitivité.

L’AGEA critique également le « manque de communication » entre l’administration et les entreprises empêchant les entreprises de mieux appréhender le marché. L’administration entretient « une bureaucratie handicapante » à laquelle s’ajoute « l’absence de mobilisation des institutions en charge du développement de l’entreprise », écrit l’AGEA dans sa plateforme de revendication.

Des opérateurs membres de l’AGEA n’ont pas manqué de regretter les retards accusés par les programmes de construction de logements, souvent pour infructuosité des appels d’offres, malgré les sommes faramineuses allouées par l’Etat au secteur. C’est ce qui explique les surcoûts que connaissent les projets, constatent-ils.

M. Kheloufi s’est dit par ailleurs « satisfait » des mesures prises par le groupe GICA (ciments) pour faire face à la hausse des prix et à la pénurie de ciment pendant l’été. GICA avait annoncé en juin dernier qu’il allait effectuer plusieurs opérations d’importation mensuelle de ciment pour combler le déficit évalué à plus 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 21:03

Mohamed Benmeradi a indiqué que les travaux de réalisation de l'usine avançait remarquablement.

Le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica) relance le projet de construction de l'usine de ciment à Djelfa. C’est le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, qui l’a annoncé jeudi lors d’une séance plénière du Conseil de la nation consacrée aux questions orales. Le groupe industriel a entamé cette année une étude évaluative et juridique pour la relance de ce projet d’une capacité de production de 3 millions de tonnes par an.
Actuellement, le groupe Gica s’attelle à fixer la valeur financière du projet et à définir la contribution du groupe et celle du groupe égyptien de ciment (Asec) qui a signé un contrat en 2008. Le groupe Asec, selon les dispositions du contrat “devait réaliser le projet à lui seul mais ce dernier a formulé en 2010 une proposition au ministère de l'Industrie pour que l'État algérien récupère des actions du capital de la société égyptienne”, précise le ministre de l'Industrie. “L’offre de la société égyptienne s'expliquait par la difficulté de contracter des crédits auprès des banques algériennes afin de lui permettre d'achever les travaux et d'acquérir les équipements indispensables à la production”, spécifiera le membre du gouvernement à ce propos. Côté autorités algériennes, le ministre indiquera qu’“elles avaient donné leur accord de principe pour l'acquisition de 49% des actions de la société”. Questionné à propos du degré d’avancement du projet, le membre du gouvernement indiquera que “les travaux de réalisation de l'usine ont remarquablement avancé pour ce qui est de la première chaîne de production, soit 85% de génie civil et 60% du projet”. Les études liées au projet devront être achevées durant le 3e trimestre de l'année en cours “si les choses se déroulent de manière normale”, précisera à ce propos le ministre très sollicité à ce propos par les journalistes.
Quid du coût du projet ? “Il n’est pas possible pour le moment de le fixer en raison de la non-finalisation des études techniques et économiques”, a-t-il indiqué, notant qu’“en 2008, la société Asec l'avait estimé à 50 milliards”.
Par ailleurs, la relance de ce projet s’étendant sur un terrain de 23 hectares situé dans la commune de Aïn Al-Ibil, intervient après un retard important qu’il a accusé, puisque l'idée de sa réalisation remonte à 1973. Aussi, ce projet qui devait initialement produire 500 000 tonnes par an permettra la création de 2 500 emplois pendant l'étape de construction et 750 emplois au lancement de l'usine.

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 18:43

Pas d’évolution significative de l’indice de confiance du mois de mai par rapport à celui du mois d’avril : l’indice de confiance global, tous secteurs d’activité confondus, affiche au mois de mai 2012, la valeur de +6 contre +7 en avril. C’est ce que relève l’enquête mensuelle “Baromètre des chefs d’entreprise”. Les industriels de l’agroalimentaire, contrairement aux chefs d’entreprise du secteur du BTP ou celui des services, sont les seuls à apprécier plutôt positivement les éléments qui caractérisent leurs activités, notamment pour ce qui se rapporte à la production et à l’emploi. Pour ce qui est de la production, même si elle est restée stable ces derniers trois mois pour 62% des industriels de ce secteur, près d’un industriel sur quatre (23%) a déclaré avoir augmenté sa production alors que 15% l’ont par contre réduite. Pour les trois prochains mois, 23% envisagent de baisser leur production alors que 38% déclarent la relever et 38% la maintenir au même niveau. “Pour ce qui est de l’emploi, la tendance durant ces trois derniers mois se partage entre le maintien des effectifs à leur niveau actuel pour 62% des réponses et le recrutement pour 38% ; à noter qu’on retrouve ces mêmes appréciations sur les perspectives d’emploi pour les trois prochains mois”, indique le document.

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 23:28

Trois ans après avoir fortement réduit sa présence, Bouygues veut revenir en Algérie. Des responsables de la branche bâtiment du géant français du BTP ont achevé ce mercredi 20 juin une visite de deux jours à Alger durant laquelle ils ont rencontré des responsables d’entreprises publiques et privées, a indiqué un communiqué d’Ubifrance Algérie. En 2009, Bouygues avait décidé de quitter l’Algérie, faute de contrats. Le géant français avait alors réduit fortement sa présence dans le pays.

Outre Bouygues, un autre grand groupe français du BTP, Eiffage était en prospection hier et aujourd’hui à Alger. Il est intéressé par la construction métallique en Algérie. Sept autres entreprises françaises étaient du voyage d’affaires : Cerretti, Entrepose Mills International, ICECS, IRS Consulting, Siplast, Sols Mesures et Spirale (filiale du Groupe CHANIN), selon la même source. Ces entreprises « ont eu l’occasion de rencontrer de grandes entreprises algériennes de  BTP ainsi que plusieurs PME  pour discuter des possibilités de partenariats sur différents types de projets. Les discussions ont notamment tourné autour des projets de partenariats », explique Lamia Boudoukha, d’Ubifrance. 
 
Les entreprises françaises du BTP n’ont pas profité des investissements publics algériens dans les infrastructures de base. La majorité des grands projets ont été attribués aux groupes chinois et espagnols.
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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 22:24

 

 

Le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme M. Noureddine Moussa a procédé jeudi, à l’inauguration du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics Batimatec au palais des Expositions des Pins Maritimes. S’exprimant en marge de l’inauguration de ce Salon, le ministre a tenu à souligner que la participation d’un nombre aussi important d’exposants, confirme que le secteur de l’habitat a connu une évolution des plus conséquentes, « et permet de se rendre compte du grand intérêt accordé par les entreprises étrangères à ce secteur. » Il dira dans ce contexte que « le secteur a connu un développement des investissements dans les différents domaines. » Selon lui, « la période actuelle est caractérisée par une forte dynamique de construction en faveur de laquelle l’Etat a mobilisé de très importants moyens financiers ». Loin de s’arrêter, le ministre n’a pas omis de préciser qu’il y avait encore fort à faire : « Nous avons des grands défis à relever pour la réalisation des futurs et même actuels programmes de construction », avant d’ajouter que « la réalisation de ces programmes nécessite un travail de qualité. » M. Noureddine Moussa a mis en exergue le fait que « ces constructions s’inscrivent dans le développement durable. » Selon lui, la tenue de ce salon représente une opportunité pour nouer des partenariats entre les exposants « ce qui permettra le transfert de technologie et de savoir-faire ». Pour le ministre de l’Habitat, l’humanité « est à l’ère de la mondialisation où l’écoconstruction constitue un enjeu majeur de l’avenir ». Un enjeu « qui nécessite de créer un organisme de développement des modes de construction permettant l’économie d’énergie. » Selon ses explications, cet organisme « qui sera un espace de réflexion, a pour objectif de promouvoir et développer l’économie de l’énergie dans le secteur de la construction en Algérie, prendrait la forme d’un centre ou d’un forum ». Il a insisté sur le fait que « nos bâtiments doivent être économiques sur le plan énergétique ». Aussi, comme il le précisera, « l’efficience énergétique est une donnée fondamentale pour l’avenir. Nous devant absolument mettre en place une démarche pour pouvoir participer à l’économie d’énergie. » Et d’ajouter que l’Algérie a déjà commencé dans la réalisation des bâtiments économiques en énergie, précisant dans ce contexte que « le projet de construction de 600 logements à grande efficacité énergétique dans 11 wilayas en collaboration avec l’Agence nationale de promotion et de la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (Aprue) est déjà engagé », ajoutant que « nous continuons également la réalisation de 3.000 logements dans le cadre de ce programme ». Il y a lieu de signaler qu’au cours de cette visite à travers les différents stands, la majorité des exposants étrangers, a, à l’unanimité, qualifié le marché algérien de «très important», tout en exprimant leur souhait d’investir davantage dans notre pays. Preuve en est, que le marché algérien, en particulier celui de l’habitat, est devenu un pôle attractif. Il y a lieu de noter que cette 15e Edition placée sous le haut patronage du Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, a été inaugurée en présence du ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, de celui des Affaires religieuses et du Wakf M. Bouabdallah Ghlamallah, du secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, M. Halim Benatallah, et de la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah. Considéré comme l’un des plus importants salons spécialisés en Algérie et en Méditerranée, Batimatec est destiné en premier lieu aux professionnels du secteur du BTP (architectes, urbanistes, entreprises, promoteurs, producteurs de matériaux de construction). En plus des 544 entreprises et organismes algériens participants, le Salon accueille 488 sociétés étrangères représentant notamment la Turquie, l’Italie, laChine, la France, l’Espagne, la Belgique et l’Allemagne. Makhlouf Ait Ziane

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 22:03

Les 4èmes conventions d’affaires Batimaghreb Tunisie se tiendront, mardi 3 avril, à l’hôtel El Mouradi Gammarth de 8. On annonce 1.400 participants.


 Cet événement se tient trois semaines après Batimaghreb Algérie, tenu le 13 mars au Sheraton Alger, avec la participation de 800 professionnels algériens et d’une mission d’affaires de 10 sociétés tunisiennes.

1.400 architectes, promoteurs, ingénieurs Ents de Btp, professionnels du Btp participeront à Batimaghreb Tunisie, ainsi qu’une délégation d’hommes d’affaires algériens du secteur.

Au programme: 8 conférences techniques touchant le domaine de la sécurité du bâtiment et de l’innovation des matériaux et de procédés, visite d’une sélection de 40 stands d’exposants dans le secteur du bâtiment, rencontres B2B et plannings de rendez-vous d’affaires avec les prescripteurs et donneurs d’ordres (300 programmés via la plateforme de matchmaking «MeetingMaker».

Parmi les conférenciers, on annonce Skander Haddar, DG Batimaghreb, Sahbi Missaoui, DG bâtiment civil au ministère de l’Equipement, Mounir Bahri, DG Ctmccv, Mohamed Néjib Gouider, ex-colonel de la protection civile, consultant, expert en sécurité incendie reconnu par les assurances, Issam Haddar, directeur commercial, Habitat, Anis Samara, Khaled Ben Hassen (Perla Group), Nawel Ben Hsain, architecte, Souhail Nabli, DG Tunisie Recouvrement, Fella Sid, DGA Duravit.

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 10:05

 

 

http://www.elwatan.com/images/2012/03/28/region_928698_465x348.jpg

Les promoteurs dénoncent les conditions d’attribution des programmes de réalisation de logements, LPA, entre autres, qui seraient arbitrairement profitables aux entreprises étrangères.

Quand le bâtiment va, tout va». Corvéable à souhait, cette formule consacrée est resservie ponctuellement et notamment lors des rassemblements de bâtisseurs. La journée d’étude organisée, hier, au palais de la culture Malek Haddad n’a pas échappé à la règle, d’autant que la thématique du jour visait à établir une plateforme de discussion autour du rôle et place de l’opérateur économique local dans le développement de la wilaya de Constantine. Pilotée par Mourad Benlabiod, président du bureau de wilaya de l’union nationale des entrepreneurs du bâtiment (UNEB), cette rencontre a eu le mérite de ne pas verser dans la langue de bois grâce à une mise à nu où chacun des opérateurs du bâtiment a eu le loisir de dire ce qu’il avait sur le cœur.

Ils dénoncent, entre autres, les conditions d’exercice de leur métier ainsi que celles d’attribution des programmes de réalisation de logements locatifs ou ceux dépendants de la nouvelle formule dite logement promotionnel aidé (LPA). Cette dernière serait largement profitable aux entreprises chinoises et turques, selon l’avis de la grande majorité des entrepreneurs du bâtiment qui rappelleront l’épisode regrettable du programme Cnep-Immo qui avait fait couler énormément d’encre et de salive, sachant que des blocs entiers avaient été repris, sinon carrément démolis suite aux vices de construction constatés lors des expertises d’usage, diligentées avant réception définitive des travaux. Dans la foulée, il sera fait également référence au triste fiasco du programme confié à l’entreprise turque Urasan qui a vu son marché résilié pour les mêmes raisons.


Programme LPA : choix arbitraires ?


Concernant ce même programme LPA, les entrepreneurs du bâtiment manifesteront leur étonnement quand à «l’annonce en catimini  de la liste des 22 promoteurs ayant été retenus pour la réalisation de 12 000 logements de ce type, inscrits au programme de la wilaya de Constantine». Un choix jugé arbitraire, d’où le sentiment des opérateurs du bâtiment de se sentir exclus de ce segment économique où les passations de marchés seraient gravement pénalisées par «les pratiques bureaucratiques et les gros retards enregistrés dans l’établissement des marchés, les payements et la réception des projets». Face à ces points de friction, le président du bureau de wilaya de l’Uneb se montre partisan d’un tour de table avec les décideurs.

Ajoutant, «qu’il fallait néanmoins recenser les dépassements avant de les communiquer à qui de droit, surtout que la loi sur la promotion immobilière est là pour baliser à présent le parcours de ce type de programme». Président de la confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Naït Abdelaziz abondera dans ce sens en soulignant de son côté l’impérieuse nécessité de briser la glace en restaurant le dialogue et la concertation entre les différentes parties concernées. Président du bureau national de l’union nationale des entrepreneurs du bâtiment, Salim Gasmi soulignera également sa totale adhésion à ce besoin de dialogue «c’est un préalable indispensable au règlement rapide de ce problème dont les enjeux sont énormes».
A noter que les autorités locales ont brillé par leur absence, un bémol vivement dénoncé par la corporation.  

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 21:24

Selon le président de Lafarge Algérie qui était, jeudi, à Constantine, où il a inauguré un nouveau terminal à ciment au Khroub, le groupe entend, à travers cet investissement, se mettre «au service du marché local de la construction». Notre objectif principal «est de rendre disponible dans des conditions abordables le ciment. Et ceci à un prix au détail stable», a indiqué M. Luc Callebat. D’une capacité de production de 300 tonnes/jour, les responsables de l’unité de Constantine, versée dans les activités de conditionnement du ciment (blanc et gris) et le béton, veulent atteindre, à court terme, avec l’entrée en service de ce terminal, une production de 800 t/j. soit, explique-t-on, une production mensuelle de plus de 150 000 tonnes par mois. Implantée dans les anciens locaux de la défunte SNMC, cette nouvelle unité va générer, selon M. Luc Callebat, 40 emplois directs et 40 autres indirects. Il est utile de noter dans ce contexte qu’une convention a été signée entre l’unité de Khroub et Rail Express, filiale de la SNTF pour l’acheminement par wagon du ciment à partir des usines du groupe.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 21:55

Durant trois jours, une délégation de représentants d'Annaba, en Algérie, a observé le dynamisme du monde entrepreneunarial dunkerquois.


- De leurs 48 heures passées à Dunkerque, Rachid Ghimouz, président de la CCI d'Annaba, Abdelnasser Frehi, président de la CCI de Guelma et Khaled Haddad, directeur de la CCI d'Annaba, retiendront sans doute leur passage dans les bureaux de Dunkerque Promotion. «  Cet organisme est très intéressant pour développer l'attractivité d'un territoire en matière d'emploi, relève Rachid Ghimouz avec la CUD, nous avons des projets communs. Annaba compte par exemple quatre zones industrielles. Le marché algérien est très ouvert et les entreprises dunkerquoises peuvent y participer. » La volonté de l'ensemble des décideurs algériens, dont certains sont déçus de l'emprise chinoise sur les marchés en cours, est d'abord de nouer un partenariat. « Ce qui nous intéresse et intéresse l'Algérie, c'est de mettre en commun nos savoir-faire, d'échanger sur des procédés de fabrication, note Rachid Ghimouz, aujourd'hui avec la Chine, ce n'est pas le cas. Nous n'avons même pas accès au chantier. Elle fait venir sa main d'oeuvre. Il n'y a aucun échange. » La ville de Saint-Etienne, jumelée avec Annaba depuis 1984, a déjà ouvert la voie de ce partenariat. Avec le Dunkerquois, c'est le début. Des prémices qui pourraient ouvrir au tissu local de nombreux marchés dans le BTP.

Une ville à construire... 
« Annaba est un peu comme Dunkerque, décrit Rachid Ghimouz, notre ville est enclavée avec, notamment, une partie bordée par la mer. À douze kilomètres d'Annaba, il a été décidé de construire une nouvelle ville d'une superficie de 1 340 hectares et 40 000 logements. Un projet qui entre dans le plan quinquennal de relance économique initié par le président Bouteflika. Nos besoins en BTP sont immenses pour ce projet. » Lancé fin 2012, le chantier doit durer trois ans et concernera évidemment tous les corps de métier. Mercredi dernier, une rencontre avec des entrepreneurs dunkerquois était organisée à la Communauté urbaine de Dunkerque. Bertrand Mougenot, gérant de Mougenot et fils, une société de seize salariés spécialisée dans le matériel de soudure et basée Grande-Synthe, est évidemment venu aux infos. Depuis quelque temps, sa société développe des affaires en Algérie : « Je travaille avec l'Algérie, un peu le Maroc aussi, précise Bertrand Mougenot, le potentiel algérien, ce n'est pas un leurre. Il y a des marchés à saisir, du travail.
Ils nous attendent. Maintenant, il y a aussi des procédures à respecter, des choses à savoir mais les Algériens sont charmants. Et l'aide de la CUD est précieuse pour y mettre un pied. » En octobre, la Communauté urbaine de Dunkerque organisera un voyage à Annaba. Elle prévoit d'y emmener une quinzaine d'entreprises locales intéressées par le challenge algérien.

Ahmed KARA
n Informations : 03.28.62.70.00 et d
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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 12:35

La Banque de développement local (BDL) et l’Entreprise nationale de la promotion immobilière (ENPI) ont signé mardi un accord cadre pour la promotion de l’investissement immobilier et l’accompagnement des acquisitions immobilières de particuliers nationaux résidents ou non en Algérie, selon un communiqué de la banque.

Cet accord, explique le communiqué, vient « en appui à la politique des pouvoirs publics. Son objectif, précise-t-il, est de permettre la mise en place d'un accompagnement financier pour la réalisation du programme de promotions immobilières de l'ENPI et financer par là même, les acquéreurs particuliers portant la nationalité algérienne, résidents en Algérie ou à l'étranger. 

Par ailleurs, cette initiative vient conforter le partenariat initié par la BDL en matière de financement du logement à travers aussi bien la promotion immobilière qu'au profit des particuliers, indique la BDL. 

À la clôture de l'exercice 2011, la banque indique avoir alloué, près de 25 milliards de dinars de crédits aux promoteurs immobiliers et 46 milliards de dinars à des particuliers pour l'accès au logement, alors que son portefeuille global représente plus de 55.000 bénéficiaires. 

L’ENPI dispose pour, sa part, d'un portefeuille en cours de réalisation à travers le territoire national de 15.000 logements, ainsi qu'un programme prévisionnel de 35.000 logements promotionnels. (APS)

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